Si les voitures diesel ont le vent en poupe, il est important de rappeler qu’elles émettent des particules nocives pour l’homme et pour l’environnement. Outre le CO², responsable de l’effet de serre, les moteurs diesel rejettent des particules fines, comme le dioxyde d’azote. Est-il possible de lutter contre ces rejets ? Oui nous disent les professionnels, grâce à l’emploi d’un filtre à particules, dont la technologie s’est fortement améliorée ces dernières années !
Qu’est ce qu’un filtre à particules ?
Le filtre à particules, à ne pas confondre avec le catalyseur, est un équipement de la ligne d’échappement d’une automobile, qui permet de réduire drastiquement le rejet de particules fines nocives contenues dans les gaz de combustion.
Depuis 2011, le filtre à particules est d’ailleurs devenu obligatoire sur tous les moteurs Diesel neufs et la norme européenne euro 7 viendra peut-être rendre obligatoire l’ajout de ce filtre à particule sur les véhicules à moteur essence.
Comment peut-on réduire son rejet de particules fines grâce au filtre à particule ?
Le constat est sans appel : le France possède des taux anormalement élevés de particules fines dans l’air, notamment aux abords des grands centres urbains.
Mais les voitures diesel neuves sont-elles à blâmer ? Non ! En effet, le parc auto français possède encore de très nombreuses voitures diesel anciennes, c’est à dire de plus de 8 ans, qui n’ont pas l’obligation de posséder un filtre à particules et qui sont la cause de la plus grande partie de la pollution par particules fines issues de l’échappement.
C’est là qu’entre en jeu le filtre à particules : permettant de limiter drastiquement le rejet de particules, il peut être installé sur un véhicule diesel même ancien et ainsi lutter efficacement contre la pollution automobile. En ce sens, 3000 bus de la RATP ont été équipés en filtres à particules .
Nous remercions Meca Express pour ses informations sur l’échappement des véhicules et les filtres à particules.