A l’heure actuelle, le Toyota Prius est l’exemple parfait d’une distribution en série d’un véhicule “respectueux” de l’environnement. Son moteur est dit hybride, mi-électrique, mi-essence. Idéale dans les embouteillages où seul le moteur électrique est en fonction. Cela ne réduit pas la longueur des bouchons, mais nous pourrons au moins “rouler” fenêtre baissée sans craindre une quelconque bouffé polluante. Les constructeurs européens ont lourdement misé sur le diesel. Les moteurs diesel sont moins gourmands que ceux à essence. Coupler ceux-ci à un filtre à particule permet de réduire les émissions polluantes. Le système “Stop & Start” du groupe Peugeot Citroën permet d’arrêter automoatiquement le moteur lorsque le véhicule est à l’arrêt. Il permet de réduire la consommation par rapport à un moteur au ralenti.
Néanmoins, ces technologies font toujours appel à l’énergie fossile, ils polluent encore et n’intègrent pas une politique de transport différente de ce que nous connaissons.
Peugeot Citroën se lance dans l’hybride. La solution retenue permet à l’un ou l’autre moteur de motoriser l’auto, thermique ou électrique, voire les deux. S’il n’est pas possible d’utiliser la puissance du thermique lorsqu’il fonctionne en charge partielle pour recharger les batteries, ce ne serait pas pénalisant de par une gestion électronique appropriée, et optimisée pour cette architecture. Les chiffres de consommation fournis par Peugeot Citroën confirment ce fait.
Nous avons vu que le moteur diesel fait 66 kW, l’électrique en donne 23 (32 ch), avec un couple maxi de 130 Nm. Ce semble peu. Le moteur électrique ne fait qu’un tiers de la puissance du thermique, et même pas la moitié du moteur électrique de la Prius, mais c’est néanmoins suffisant pour permettre à l’auto de fonctionner en mode électrique seul. On devine d’ailleurs que Peugeot Citroën a copié les objectifs qualitatifs de Toyota… Pour les battre. La Prius possède elle aussi un mode de fonctionnement électrique pur, mais elle ne peut alors dépasser les 50 km/h, ni parcourir plus de 2 km. Les 2 prototypes français font mieux en étant capables de rouler plus vite, et pendant 5 km.
D’autres motorisations exploitent l’énergie issue du gaz de ville, du GPL (gaz de pétrole liquéfié), du GNV. Sur le gigantesque marché européen, les moteurs produits représentent une maigre proportion du marché. Une nouvelle fois, ces moteurs ne font que réduire les émissions polluantes sans réellement les supprimer.
Les biocarburants intègrent une part de carburant “vert” dans le processus de fabrication d’un carburant classique. Cette part est d’origine végétable. Les émissions polluantes sont certes réduites, mais elles restent encore non négligeables.